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Titre :Les deux pigeons, commentaire
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :La Fontaine
Interprète(s) :Dumény, Camille
Genre :Pédagogie
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :27 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :APGA
Numéro de catalogue :1245
Date de l'enregistrement :1906
Instruments :diction
État :Exc+
Vitesse (tours/minute) :79
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 6k, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :15-02-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous.
Texte du contenu :Les deux pigeons : commentaire

Je ne crois pas pouvoir être mieux inspiré qu'en citant ces quelques lignes que La Harpe a consacrées à la fable des Deux Pigeons dans son cours de littérature :
"Se lassera-t-on jamais de relire la fable des Deux Pigeons ? ce morceau dans l'impression est si délicieuse, à qui peut-être on donnerait la palme sur tous les autres et si, parmi tant de chefs-d’œuvre, on avait la conscience de juger ou la force de choisir."
Qu'elle est belle, cette fable, qu'elle est touchante, que ces deux pigeons sont un couple charmant, quelle tendresse éloquente dans leurs adieux ! Comme on s'intéresse aux aventures du pigeon voyageur, quel plaisir dans leur réunion, que de poésie dans leur histoire ! Et lorsqu'ensuite le fabuliste finit par un retour sur lui-même, qu'il regrette et redemande les plaisirs qu'il a goûtés dans l'amour, quelle tendre mélancolie, quel besoin d'aimer ! on croit entendre les soupirs de Tibulle.
Il ne faut pas louer La Fontaine, il faut le lire et le relire encore. Il en est de lui comme de la personne qu'on aime : en son absence, il semble qu'on aura mille choses à lui dire et, quand on la voit, tout est absorbé dans un seul sentiment : le plaisir de la voir.
On se répand en louanges sur La Fontaine et, dès qu'on le lit, tout ce qu'on voudrait dire est oublié, on le lit et on jouit. On ne peut mieux dire en effet et je crois que c'est là la meilleure leçon de diction qu'on puisse recevoir.
On fera donc valoir dans cette fable la tendresse du discours du pigeon qui veut retenir son frère, l'insouciance de la réponse du voyageur obstiné, la variété des aventures pendant le voyage et la tendre émotion du retour. Il faudra surtout s'attacher à faire valoir la perfection du morceau de la fin, depuis "Amants, heureux amants", se pénétrer de cette idée que c'est là l'épanchement d'une âme trop pleine de sentiments affectueux et qui les répand avec une abondance qui la soulage. Quels souvenirs et quelle expression dans le regret qui les accompagne !


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